? Fiche Technique
? Composition :
• Flacon en verre rosé soufflé, refermé par une cire de séchât vermeille, légèrement poreuse à l’humidité rituelle
• Contient une suspension larvaire vivante composée de :
- Vers nécrophages,
- Fragments de soie intestinale,
- Mucus conservateur visqueux
• Des filaments sombres flottent à l’intérieur, certains réagissant aux sons graves, d’autres vibrant en présence de mensonges
? Origine supposée :
Probablement issu des Tombeaux-Mires, anciennes zones funéraires marécageuses où les vers sont considérés comme divinités recycleuses.
Selon les fragments retrouvés dans le Codex Mouroir, cette potion fut utilisée durant un embaumement maudit, où les morts eux-mêmes dictaient les ingrédients à l’officiant vivant.
? Utilisation rituelle :
☉ Sert dans les rituels de décomposition accélérée, aussi bien physique (chair, matière) que symbolique (identité, mémoire)
☉ Peut être utilisé pour effacer des traces magiques ou profanes : appliquée à l’encre, elle la digère lentement
☉ À forte dose ou lors d’une immersion contrôlée, permet de communiquer avec les choses enfouies — objets, souvenirs, ou entités oubliées
✨ Légende associée :
“Il faut nourrir les vers pour qu’ils vous épargnent.”
Les gardiens de cette potion prétendent ne plus jamais être seuls. Dans le silence, un bruissement de soie, de mâchoires et de souvenirs écorchés répond aux secrets soufflés à la fiole.
On ne sait pas si ce sont des réponses… ou simplement des échos qui n’ont jamais cessé.
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